Sophie
C'est l'esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes
choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il dieu ?
Quand
mes yeux, vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant,
Se
retournent docilement
Et que je regarde en moi-même,
Je vois avec
étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes
opales,
Qui me contemplent fixement.
"Le chat", section II,
Les fleurs du mal.
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